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Disrythmie / angoisse du soir / Pleurs du soir / Pleurs de décharge

Pas mal de noms pour désigner le fait que tu en chies avec les pleurs de ton bébé entre 17h et minuit. Ces pleurs qui apparaissent vers les 1 mois de bébé. On retrouve tout plein d'explications à cette phase par laquelle l'ensemble des enfants passent :

  • Vers 17h, il entre dans une phase d'hyperactivité. Complétement perdu par ce rythme jour / nuit qu'il découvre; il vit en quelque sorte un petit beug system en fin de journée.

  • C'est le moment aussi pour lui de se décharger de toutes ses tensions accumulées. Dans une même et seule journée, il découvre tellement de nouvelles choses, qu'il lui est nécessaire d'évacuer son trop plein d'émotions, et ce avec le seul outil de communication qu'il ait : ses pleurs.

  • Et puis, si on se penche du côté de l'instinct humain, c'est à la tombée de la nuit, que l'Homme est le plus vulnérable, en difficulté pour repérer les éventuels prédateurs qui rôderaient autour. De la naissance à la mort, ce n'est sûrement pas un hasard, si les angoisses sont toujours plus fortes le soir.

Bon, tu as beau savoir le pourquoi de ses pleurs, ça ne changera en rien le fait que pendant quelques temps, vos soirées seront sportives.

Quelques conseils pour passer cette étape :

- Savoir que ces pleurs existent et font parti du développement de ton enfant est déjà une première étape.

- Ne pas chercher à faire taire ses pleurs, mais tenter, tant bien que mal, d'être là, à ses côtés le temps que ça passe.

- Si tu allaites, tu peux lui proposer le sein. Le sein n'étant pas que nourricier, une tétée pourrait l'apaiser.

- Une lumière tamisée, du peau à peau, un bain à 2, du portage, des câlins, du réconfort, une chanson douce... Tout ce qui vous permettra à l'un et à l'autre de fabriquer de l'ocytocine sera bon à prendre !


Petit partage personnel : Amaé est née début novembre. Fin novembre, alors qu'on ne s'y attendait pas, elle s'est mise à pleurer, sans raison apparente. Oui, parce que ça te tombe sur le coin de la gueule sans prévenir cette histoire. Les premiers soirs, on a bien bien bien galéré… Complètement perdues et démunies face à ses pleurs dont personne ne nous avait averti l'existence. On a tenté diverses solutions pour l'apaiser. Tout y est passé.

Jusqu'à ce fameux soir, où on a tout donné. Et ca a fonctionné, tout n'était peut être pas utile. Mais être parent, c'est te redécouvrir avec une imagination débordante. Ce soir là, acceptant l'idée qu'elle hurlait dans nos bras et qu'il fallait peut être s'en détacher physiquement pour lui proposer autre chose, je l'ai posé dans son lit. Je l'ai emmaillotée, l'ai contenue avec des peluches au dessus de sa tête et à ses pieds, les bruits blanc, la veilleuse, la sucette en bouche, et je me suis "couchée" sur elle, sans l'étouffer bien sûr, juste assez pour qu'elle se sente contenue et en sécurité. Et miracle, elle s'est arrêtée. Et s'est endormie. Je suis restée à ses côtés, pour la veiller; parce que pour le coup, niveau sécurité, on était pas foufou dans son lit à ce moment là avec tout ce bordel autour d'elle. Elle s'est réveillée comme si de rien n'était. A partir de là, nous essayions de l'endormir avant cette heure fatidique de 18H. Ca ne fonctionnait pas à chaque fois, il faut pas rêver. Quelques petites semaines plus tard, ces pleurs là se sont arrêtés comme ils étaient apparus. Bon chance.



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