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Dépression Post-Partum





Aurélia, femme et maman, cicatrisée et épanouie de 28 ans. Loane, notre petit amour de 2 ans, dont la bonté de coeur n'a d'égal que la beauté de son âme et Mikaël, homme et papa de 30 ans, heureux d'avoir trouvé la paix dans sa famille, celle qu'il a construit.






01 août 2009: J'ai 17 ans quand je rencontre celui qui deviendra l'homme de ma vie. Nous formons un couple complice, solide, rempli d'amour, toujours là l'un pour l'autre. Mikaël a eu un début de vie difficile. Il a peu de famille. Ses bases sont sa maman … et moi. Malheureusement, en octobre 2016, sa maman disparaît. Je deviens à ce moment-là son pilier, la montagne indestructible à laquelle se rattacher. Octobre 2017 : Ca fait déjà plusieurs mois que j'ai arrêté ma pilule, et c'est ce mois-ci que bébé a décidé de s'installer dans le creux de mon ventre. Nous sommes heureux. On réalise sans trop réaliser, nous ne savons pas trop à quoi nous attendre. Par contre, ce que je comprends vite, c'est ces 6 mois de congés maternité qui m'attendent et me permettront de me tenir loin de mon travail. Professionnellement, je suis dans une situation alarmante. Le burn out me guette alors je suis contente de savoir qu'un break m'attend. Les mois passent. Je vis une grossesse idyllique d'un point de vue médical. Je suis en super forme, j'ai une belle peau, de beaux cheveux, une sexualité épanouie comme jamais. Je suis heureuse. Je me projette petit à petit. Je serai une super maman, c'est sûr. J'aime tellement les enfants, et j'ai toujours eu la côte avec eux. J'ai hâte. Je continue ma vie à 100 à l'heure, comme d'habitude. Mademoiselle se fait toute petite, ne bouge presque pas. J'en arrive à dire à mon gynéco : " Si je n'avais pas le ventre rond et ne me cognerais pas dans les murs, je ne me rappellerais même pas que je suis enceinte…"


Aurélia , femme et maman, cicatrisée et épanouie, de 28 ans. Loane, notre petit amour de 2 ans, dont la bonté de coeur n’a d’égal que la beauté de son âme et Mikaël,homme et papa de 30 ans, heureux d’avoir trouvé la paix dans sa famille, celle qu’il a construit.


Avril 2018, 7ème mois de grossesse : Je perds mon grand-père le 24 avril 2018, lendemain de mon anniversaire. La maladie l'a emporté en 3 semaines. 3 semaines que je passe entre l'hôpital, le travail et ma grand-mère dépendante, qui devient à ma charge. C'est très difficile pour moi. Quelques heures avant son décès, le médecin m'arrête pour fatigue intense. Début mai, 7 mois et demi de grossesse : Le gynécologue m'arrête pour hypertension jusqu'à la fin de ma grossesse, avec des contrôles toutes les 48 heures les deux premières semaines, puis une fois par semaine jusqu'à l'accouchement. " Profitez de ce temps pour lui parler. " Que veut-il que je lui dise ? Ma vie était bien remplie jusque là. Trop remplie. Je n'ai pas eu le temps de me poser des questions sur cet enfant à venir. Je ne sais pas quoi lui raconter, moi. 26 juin 2018: Je rejoins l'hôpital pour mon accouchement. Je n'ai pas de grosses contractions, mais étant en hypertension ils me gardent. Mikaël est à mes côtés. Vue la tournure des choses, je lui propose de rentrer. Ce n'est pas pour de suite ! Quelques minutes après son départ, de violentes contractions commencent. J'attends 15 minutes avant d'appeler une sage-femme. Une puéricultrice rentre dans la chambre et me dit que je dois patienter. La sage-femme fait sa tournée. 10 min plus tard, je rappelle. Elle me re-dit la même chose. Je prends mon mal en patience. 15 min plus tard c'est à mon tour. La sage-femme entre et m'agresse : " Madame, que ce soit bien clair, quand je fais ma tournée, je fais ma tournée. Chacun doit patienter, c'est MOI qui décide quand je dois vous examiner. " Elle m'ausculte. Je suis ouverte à 7. Je suis passée de 2 doigts à 7 en 40 min. C'est avec culot, qu'elle me demande : " Mais pourquoi vous n'avez pas insister pour m'appeler plus tôt ? Il faut vite descendre en salle d'accouchement. Appelez tout de suite votre conjoint , et la péri vous oubliez ..." Finalement, après ce départ compliqué, et l'été caniculaire que nous passons, nous vivons un accouchement idyllique. J'ai le temps d'avoir la péridurale, et après 3 poussées, Loane entre dans nos vies. On ne peut pas rêver mieux. Sauf que ... On la pose sur moi. Et puis... rien … c'est qui ? Que vient-il de se passer ? Je suis émue par ce petit bébé. Mais pas par mon bébé. Nous remontons tous les trois en chambre. Les jours qui suivent sont chaotiques. Je ne dors plus. 4h en 3 jours. Il fait trop chaud. 37°C dans la chambre. Pas le droit d'ouvrir les fenêtres. Les sages-femmes m'engueulent, s'engueulent et se contredisent concernant l'alimentation de Loane. Je m'étais imaginée faire selon ses envies et au feeling. Ma fille est un petit bébé, 47 cm et 2kg830, mais rien d'alarmant. On me demande de consigner dans un carnet tous les biberons et besoins, et de l'alimenter toutes les 2h. Après un début de nuit difficile où Loane pleure beaucoup, je décide de ne pas la réveiller au vu de son apaisement, et d'attendre son prochain réveil. Je lui donne donc un biberon au bout de 3h30 au lieu des 2h. La sage-femme n'a pas vu ça d'un bon oeil et a monté le ton : " Mais vous ne vous rendez pas compte, elle ne va jamais s'en sortir ! C'est complètement inconscient ! " euhhh elle est en danger là, je savais pas … A ce moment-là, une nouvelle sage-femme entre et demande pourquoi ça gueule dans cette chambre. Sa collègue lui explique, mais elle, ne voit pas d'inconvénient à laisser dormir ma fille un peu plus longtemps si elle en a besoin. Elle se réveillera bien pour manger, comme elle faisait dans mon ventre … L'autre est partie vexée, en furie … Avec les hormones, la fatigue de l'accouchement, l'arrivée de ce petit être, ma nouvelle place à trouver, les nouvelles responsabilités … Cela me fait cogiter encore et encore, et je n'arrive plus à trouver le sommeil. Nous recevons beaucoup de visites. TROP de visites. Jusqu'à atteindre un soir, le triste record de 24 personnes dans ma chambre. C'est seulement 3 jours après sa naissance que nous vivons enfin notre premier moment à trois. Nous retrouvons, heureux, à notre domicile. Notre petite fille ne fait pas ses nuits et pleure, comme tous les nouveaux-nés. Elles l'ont toutes fait avant moi, alors pourquoi pas moi ? Ca devrait être gérable. Les jours passent. Les nuits passent. Et je ne dors toujours pas. Je me réveille au moindre battement de cils de Loane. Mikaël n'a pas ce souci. Ce qui m'agace. Plus la fatigue s'accumule, plus je perds patience avec mon conjoint. Mon corps passe en mode automatique. Début juillet : Loane a à peine deux semaines lorsque son papa vit un accident de moto. Il écope de trois mois d'arrêt pour de nombreuses factures. C'est alors que je me retrouve à nettoyer les fesses de mon bébé et de mon conjoint. Je dois tout gérer. A ce moment-là, je doute tellement de moi, de la maman que je suis. Mikaël ne sait pas plus que moi, et même certainement moins, mais sa présence me rassure. BOUM BOUM ... BOUM BOUM … Je ne comprends pas, je sens quelque chose en moi. Mon coeur peut être ? Oui, c'est ça. Je crois que c'est ce qu'on appelle des palpitations. Qu'est ce qu'il se passe ? Je ne peux pas lâcher maintenant. Ils ont besoin de moi. Mon conjoint ne peut plus porter Loane à cause de ses blessures. Mes gestes sont à présent totalement automatisés. Je m'enfonce petit à petit dans un tunnel sombre. A cause de notre manque d'interaction, Loane a la tête plate, très plate. Je la prends rarement dans les bras. Je suis épuisée, comme tout nouveau parent, mais mon mal-être et mes insomnies me demandent encore plus d'énergie. Je suis tellement vidée que je n'ai même plus la force d'interagir avec mon enfant et apprivoiser notre nouvelle relation. La sage-femme qui nous accompagne à domicile, la meilleure du monde, _Anaïs si tu passes par là, gros bisous _ nous conseille de prendre rendez-vous avec un ostéopathe. Je culpabilise tellement pour sa tête plate. C'est de ma faute. J'espère juste maintenant que l'ostéo pourra améliorer tout ça en plusieurs rendez-vous. Lundi 06 août 2018: Ce rendez-vous dans lequel je mettais tant d'attentes et d'espoir sonnera pour moi le début de la descente aux enfers. La nuit qui suit, Loane ne dormira que 30 petites minutes. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. A compter du lendemain, je ne mange plus, je ne dors plus du tout, et je ne souris plus, je veux mourir. Mais ça je ne le dis pas. Samedi 11 août : Je rends visite à ma maman. C'est en ouvrant la porte qu'elle prend la mesure de la situation. J'ai une sale tête avec mes 2h de sommeil depuis un mois et demi. Je suis triste, moi qui habituellement suis toujours positive, enjouée, partante pour plein de choses. Je fixe la table, inlassablement, je ne veux rien avaler, pas même un café. Ce qui alerte de suite ma mère, comme un retour dans le passé, quand à 14 ans, l'anorexie rythmait nos vies. Elle m'accompagne chez moi, et explique à mon conjoint qu'elle m'emmène aux urgences. " On ne peut pas la laisser dans un tel état." Mon conjoint ne mesure pas la gravité de la situation. Il espère me retrouver au plus tard dans 2h. Ma mère lui explique alors, que ça prendra le temps qu'il faudra. 19h : Me voilà, aux urgences racontant mon histoire. Je suis en soins psychiatriques, alors que deux mois plus tôt, c'était moi le roc de la famille, de toute ma famille. J'étais indestructible et aujourd'hui, je n'ai même plus la force de me passer un peigne dans les cheveux. Le médecin de garde veut me faire interner en hôpital psychiatrique pour adultes. Je le sais, il a raison. J'en ai besoin pour moi. Mais ma fille ? Comment tisser notre lien si je ne la vois plus ? L'infirmière psychiatrique de garde rappelle au psychiatre qu'il existe l'UME Unité Mère Enfant. " Ils n'ont jamais de place avec 5 lits pour tout le département, mais ça ne coûte rien d'essayer. " Ce jour là, la chance est de mon côté. Une maman en est sortie le matin même. Ils ont une place. Pour moi. L'ambulancier qui m'y transporte me demande si je sais où on m'amène. " Oui, c'est moi qui ai demandé à me soigner…" Il accueille mes mots avec bienveillance et me souhaite de trouver la paix intérieure. Je sais que je vais être prise en charge, je me sens soulagée. 22h : J'intègre l'UME. Mes nerfs lâchent. J'arrive dans des couloirs sombres, les autres patientes sont pour la plupart déjà au lit. On me donne un cachet, un calmant, je suppose. Je le prends et discute 5 min avec une soignante. Elle me conseille d'aller me coucher et d'essayer de me détendre. Le lendemain nous entrerons dans le vif du sujet et Loane me rejoindra. Début du séjour : Je vais mal. Je me touche frénétiquement les jambes, tout le temps, pour me rassurer sur le fait que j'existe toujours. J'ai l'impression que mon âme est à côté de mon corps. Je n'ai plus le goût de rien. Je ne sais plus qui je suis, ce que j'aime et n'aime pas. Je suis là, mais hors du temps et de l'espace. Je n'ai plus de but. Je ne pourrais pas trop vous parler de Loane pendant ces deux premières semaines d'hospitalisation. Je ne sais pas où elle est, ni ce qu'elle fait. Je ne m'en souviens pas. Mon cerveau a dû l'enfouir dans mon inconscient, tellement ce fût douloureux. Je sais juste que le simple contact avec elle me créait des angoisses telles, que je vomissais. Elle a été choyée, chouchoutée, maternée par les infirmières durant cette période et la savoir en sécurité m'apaisait. Pendant ce temps, les médecins me soulagent avec des médicaments : anxiolytiques pour leurs effets immédiat; et antidépresseurs, dans l'attente des premiers résultats 4 à 6 semaines après le début du traitement. Au bout de 3 semaines, je commence à aller mieux. Je change une couche par ci par là, donne un biberon. Chaque pas en avant est une victoire. Je m'occupe de Loane, le jour, autant que possible. Au début, très peu, puis petit à petit toute la journée. Dès qu'une angoisse arrive, quelqu'un la récupère, sans me demander. Elles savent. Sans jugement, toujours dans l'écoute et la bienveillance, autant pour ma petite que pour la maman que je suis. La nuit, elle est gérée par les infirmières car il me faut me réconcilier avec le sommeil. Durant les premières semaines, Loane a commencé à avoir des troubles de l'alimentation, certainement dûs à notre séparation forcée, à cause de ma maladie. Ceci réveille en moi de vieux démons: mon rapport difficile à la nourriture, depuis la séparation de mes parents. Depuis mes 3 ans, je suis baladée entre une maman battante, aimante, toujours là pour ses enfants mais peu expressive. Et un père, absent, chez qui mon frère et moi devons aller par obligation un week end sur deux. Nous y sommes maltraités psychologiquement; moi pour mon poids, mon frère pour ses résultats scolaires. En résulte une obésité de 3 ans à 14 ans, puis une anorexie de 15 ans à 17 ans. Notre histoire familiale m'a fait devenir celle que suis : un être au besoin irrépressible de contrôle, de perfection, avec un don de soi sans limite. Je resterai dans cette unité 2 mois. J'y vivrai de nouvelles expériences, des massages, des séances de Taï Chi, des ateliers de cuisine. J'y re-découvrirai des choses simples comme sentir le vent sur ma peau. Je serai soutenue, encouragée. La présence non étouffante de mes proches et du personnel soignant m'accompagnera au quotidien. Je recevrai des mots si bienveillants de celles que j'appelle aujourd'hui mes sauveuses; comme ceux de Véronique, cette soignante, me rappelant devant ce miroir que je suis une merveilleuse maman. J'ai pu lâcher prise, confier ma fille dans un espace sécurisant, pour me délivrer dans un premier temps du poids de cette responsabilité, et pour pouvoir mieux m'en saisir après, une fois mon souffle repris. Cet endroit m'a sauvé la vie, et notre lien mère-fille. Aujourd'hui, deux ans après Pendant un an et demi, j'ai eu une ou deux semaines de périodes dépressives, aux changements de saison au printemps et à l'automne. A l'heure actuelle, plus rien. La seule séquelle qu'il me reste, est le manque de patience, mais cela s'améliore notablement de mois en mois. Je n'ai aujourd'hui plus aucun traitement. Les anxiolytiques ont été arrêtés un mois après ma sortie de l'hôpital. La prise des anti- dépresseurs a été elle, diminuée progressivement jusqu'à l'arrêt total au bout d'un an, sans aucun effet négatif. Tout ceci s'est fait parallèlement à un suivi psychiatrique, à raison d'une fois par mois. Concernant Loane, son rapport à la nourriture est toujours difficile. Elle mange un nombre d'aliments très restreints, aucun fruit, aucun légume et a une néophobie alimentaire (la peur de toute nouvelle nourriture). C'est dur à accepter et culpabilisant même si les médecins se veulent rassurants. Loane est en très bonne santé, et plus nous focaliserons là-dessus, plus cela s'empirera. Ils disent vrai. Depuis que je lâche un peu prise, Loane essaye de temps en temps de nouvelles choses. Pas de fruits et légumes, mais tout de même des aliments qu'elle ne connaît pas. Nous sommes aujourd'hui très proches toutes les deux. Je suis sa figure d'attachement principale, avec son papa, mais elle va volontiers vers ceux chez qui elle se sent en confiance (mamie, papi, nounou, tatas, tontons …). Loane a maintenant 27 mois, c'est une petite fille très énergique, avec un caractère bien trempé, pleine d'empathie et de douceur. Elle est curieuse de la vie, et des autres, toujours en quête d'autonomie. Je suis très fière d'elle, elle remplit mon cœur de chaleur. Avec Mikaël, nous formons toujours ce couple fort et soudé, à la différence qu'il est plus attentif à mes émotions. Il n'a jamais failli, a été là dans tous les instants, sans jugement. Il s'est rendu compte qu'il pouvait être là pour moi, autant que je pouvais être là pour lui. Nous avons réalisé, ensemble, que je n'étais pas la montagne, mais qu'ensemble nous l'étions. Sur le plan professionnel, j'ai démissionné un mois après ma sortie de l'UME. A vrai dire, j'y pensais depuis 3 ans, mais je me suis laissée trente jours après ma sortie de l'UME, pour ne pas réagir sous l'impulsivité. Si dans 30 jours mon ressenti était toujours le même, je passais le pas. Je ne souhaitais pas y retourner. Me mettre en arrêt après le congé maternité me semblait pas être une solution non plus. J'ai donc démissionné pile deux mois avant la fin de mon congé maternité. Je n'ai pas trouvé de travail de suite après mon congé maternité mais seulement 6 mois après. Je tenais à assumer ma part des traites (crédit maison, factures …) et n'ai jamais demandé à Mikaël de l'aide financière même s'il l'aurait fait volontiers. Toutes mes économies sont passées dans ces 6 mois. Il n'y aurait pas eu, de toute façon, de plus belles façons de les dépenser, que pour les passer avec ma petite fille. Durant tout ce temps, j'avais extrêmement confiance en l'avenir. Je n'ai pas une seule seconde douté de mes capacités. Et j'ai eu raison. Au bout de 5 mois, tout se débloque. 5 entretiens en une semaine, 5 propositions d'embauche. J'ai pu choisir. Aujourd'hui j'ai un boulot dans lequel je m'éclate, une entreprise que j'affectionne, soucieuse de l'humain, des horaires de travail complètement flexibles et je gagne trois fois mieux ma vie. Si c'était à refaire ? Je referai 1000 fois ce choix là. Cette expérience m'aura appris qu'avant de pouvoir s'occuper des autres, il faut avant tout s'occuper de soi. Avant même son enfant. Et l'accepter.

Et le deuxième, alors ? Etonnamment, dans mon entourage, on ne nous la sort pas, cette fameuse phrase. Certainement parce qu'ils ont vu par quoi nous sommes passés, par les heures sombres que nous avons traversées. Peut-être même qu'ils nous diront " Vous êtes sûrs ?" si un jour je suis à nouveau enceinte. Nous souhaitons tous les deux un second enfant. Moi peut-être un peu plus que Mikaël. J'en souhaitais toujours deux, pourquoi, je n'en sais rien. Un peu pour Loane aussi, je pense que ça serait bien, même si je n'ai aucun jugement sur ceux qui ne veulent qu'un enfant, ou pas du tout, ou 20. Peu importe, tant que l'on est en accord avec soi, ça me va. Pour le moment notre peur de revivre la même chose est plus grande que notre souhait de deuxième enfant. J'ai cependant appris récemment que l'hypnose pouvait m'aider, le jour où je tomberai enceinte. Je sais que je suis très sensible à l'hypnose, donc pourquoi pas. Affaire à suivre.



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