
Je m'appelle Mégane. J'ai 31 ans et suis l'heureuse maman de Liam, bientôt 10 mois.
Je suis une touche à tout rien ne m'arrête (même partir au bout du monde pour vivre une histoire d'amour et tout laisser ici)
Tanto pompier, ramasseuse de poule, animatrice pour enfant et j'en passe.. Je suis à présent à mon compte en tant que traiteur pâtissier et je gère sur tout les front le rôle que j'aime le plus celui de maman mais aussi chef d'entreprise, épouse et puis comme toutes, l'entretien du foyer.
D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai JAMAIS eu le désir d'allaiter. Rien que m'imaginer avec un petit être pendu à mon sein me donnait l'impression d'être une vache laitière. L'idée me rebutait... Mais ça c'était avant. J'ai attendu Liam plus d'un an et demi. Lorsque je suis tombée enceinte, ne me demandez pas pourquoi, c'est devenu une évidence : J'ALLAITERAI. Pas pour moi, mais, pour lui. Peu importe, si j'allais aimer ou pas, je voulais seulement lui donner le meilleur. Mon objectif était de tenir 6 mois. Ce qui me semblait être déjà bien. J'avais entendu tellement d'histoires chaotiques d'allaitement raté que je me suis dit qu'il fallait que je me prépare, alors, j'ai lu énormément ! ( le manuel très illustré de l'allaitement, ainsi que de nombreux témoignages sur des groupes facebook). C'est prête et parée à toute situation que je partais à la rencontre de mon petit ! Lorsque liam est née, l'auxiliaire puéricultrice m'a demandé si je voulais allaiter. C'est toute fière que j'ai répondu un IMMENSE OUI. Je me sentais fière de vouloir et surtout de pouvoir faire ça pour mon bébé. Alors, pour cette première fois, l'auxiliaire puéricultrice m'a aidé à placer Liam au sein. Et là, ce fût une évidence. J'avais pris la bonne décision. En terme de sensations, c'était plutôt étrange, comme des chatouilles, pas super agréables. D'autant plus, que je suis une personne qui ne supporte pas qu'on lui touche cette partie du corps. Mais ça ne me provoquait pas non plus un dégôut, genre olalallala retirez le moi.
C'est quelques choses d'indescriptible, tellement animal. C'est lui et moi, le monde disparaît. On est aspiré dans une bulle hors du temps. Et, j'éprouve un réel plaisir de savoir qu'il n'y ait que moi qui puisse le substanter. C'est quelque chose de dingue cette plénitude, cette bouffée d'ocytocine qui te fait planer à 15 milles et voir la vie version bisounours love love. Je peux dire aujourd'hui dire que nous avons vécu un allaitement facile malgré quelques bâtons mis dans nos roues. La pédiatre me disait que je le nourrissais trop - connerie - mes proches m'incitaient à moins le mettre au sein - connerie - Puis, nous avons découvert que Liam avait un énorme frein de lèvre et de langue.Mon allaitement aurait pu s'arrêter très vite mais au lieu de ça, c'était le rêve. J'étais renseignée, préparée et je n'ai eu quasiment aucune douleur... même pas une crevasse dûe à son frein. J'ai été à la fois chanceuse, ET préparée. Ce qui a rendu cet allaitement ULTRA facile et naturel, selon moi. Malheureusement, les seules difficultés viennent des autres, qui pensent savoir mieux que toi, qui te donnent des conseils ( le fameux "non mais c'est pour toi que je dis ça") alors que tu n'as rien demandé. Les réactions des autres manquent de te faire douter à chaque seconde si tu n'es pas bien préparée. Dans cette aventure qu'est l'allaitement, je me suis impressionnée. Moi, la pudique de la poitrine, j'ai réussi à allaiter partout, dans n'importe quelle situation, entourée ou pas, et même en présence d'hommes. Je suis fière d'avoir essayé, et heureuse de réaliser que cet allaitement ait créé un lien si privilégié entre Liam et moi. Je vous écris d'ailleurs ces quelques lignes, avec un petit bout soufflant son souffle chaud contre moi, se délectant de son lait, respirant l'odeur de sa maman dans un peau à peau. Au début de ma grossesse, mon objectif était de tenir 6 mois, pour son bien. Aujourd'hui, à 10 mois, je nous imagine continuer encore jusqu'à son premier anniversaire. Un message pour les futures mamans ? Je les encourage fortement à juste ESSAYER à la naissance, pour ne peut-être pas passer à côté de quelque chose. Et pour celles qui souhaitent vraiment allaiter, de surtout se préparer. C'est important, ce n'est pas aussi naturel qu'on veut nous le faire croire. Je terminerai aussi par vous dire que mon amour pour l'allaitement à grandi en même temps que mon amour pour Liam... Bisous lacté.